Je me suis porté volontaire pour être "rescue", c'est à dire l'équipe de secouriste sur banquise ou rochers dans le but de brancarder une victime en lieu sûr. J'ai choisi cette équipe car je me sens à l'aise en extérieur et l'apprentissage de techniques ou de déplacements en milieu périlleux me sera sûrement utile plus tard.
Les formations ont commencé samedi dernier puis ont continué aujourd'hui. Nous avons profité de la présence pendant l'été de Paul Robach, qui est entre autre formateur et guide de haute montagne, pour nous apprendre les techniques de secours en milieu montagnard. Nous n'avons pas sur les îles de grandes falaises ou de hauts sommets mais une chute dans les rochers peux très vite blesser sérieusement quelqu'un. Les ornithologues ont le plus de chance de se blesser de cette manière, ils sont sans cesse en extérieur entrain de compter, de baguer ou de surveiller les divers oiseaux dans les falaises.
Donc nous avons eu droit à une présentation du matériel et de l'équipement de chacun, de la distribution des rôles (en hauteur ou au sol), deux entrainements sur des parois moyennement inclinées avec une répétition en intérieur.
Photo F.Gourand |
J'aurai le rôle de monter ou descendre le matériel auprès de la victime, pour Sarah, notre médecin après que d'autres personnes de l'équipe aient installé les cordes pour s'assurer et de redescendre le blessé au sol pour qu'il soit brancardé. Bien sûr, les postes sont interchangeables puisqu'il faut palier aux indisponibilités de chacun. Ces deux jours ont permis de découvrir une partie de notre mission qui ne restera, je l'espère, qu'un entraînement. Nous aurons bientôt d'autres formations sur le brancardage, le secours sur banquise (quand elle sera revenue) ou en crevasse.
Pour nos occuper le dimanche, Paul Robach et Alain, technicien météo et aventurier des montagnes, nous ont organisé un atelier loisir escalade et montée sur paroi de glace avec piolets/crampons. Une bonne partie des habitants de DDU s'est donc pressée l'après midi sur une falaise au soleil et à l'abri du vent pour s'initier ou redécouvrir les joies du vide. La paroi ne mesurait que 7-8 mètres et l'on était attaché solidement, le danger était donc très faible. J'ai fait plusieurs montées et descente en rappel, avec un ou deux piolets, ou en dévers, c'était très intéressant et merci à eux.
Photo P.Nicollet |
Photo J.Jonquiere |
Coucou! Miam le bon gâteau! Ça arrive souvent que les équipes médicales agissent en vrai (pas en entraînement?)?
RépondreSupprimerBisous
Je n'ai pas de statistiques sur la fréquence des accidents sur la base, mais par exemple, quelqu'un l'année dernière s'est bien abimé le genou en toute fin d'hivernage par exemple. Notre médecin a déjà posé plusieurs fois des points de suture depuis notre arrivée, rien de grave pour le moment heureusement.
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